Faible baisse de la pollution cet automne malgré le reconfinement

Les taux de polluants atmosphériques mesurés en France n’ont pas autant baissé qu’au printemps dernier lors du premier confinement.

A1A2B1B2C1C2

L’Europe a connu le premier pic de l’épidémie de covid-19 au printemps dernier : la majorité des pays du continent avaient alors confiné leur population. Loisirs et vacances interdits, télétravail obligatoire si possible, écoles et universités fermées… autant de raisons qui ont poussé les Européens à ne pas se déplacer. Les rues sont donc restées vides, et les lignes de trains et d’avions ont fortement réduit leur fréquence. Une conséquence positive de cette situation sanitairement et économiquement dramatique concernait le climat. La diminution forte de la mobilité a causé une baisse importante des émissions d’oxydes d’azote, de particules fines et de CO2 dans l’air, car les transports en Europe utilisent principalement l’énergie pétrolière, polluante. En mars dernier, à Paris, après seulement une semaine de confinement, les taux étaient 70 % plus faibles que les taux habituels.

Mais malgré l’arrivée du deuxième pic de l’épidémie cet automne et le reconfinement en France comme chez ses voisins européens, la baisse des transports depuis le 1er novembre n’est pas suffisante pour avoir une aussi forte diminution des taux de polluants dans l’atmosphère. La baisse mesurée est de -20 % seulement.

De nombreux efforts restent donc à faire, car la pollution atmosphérique est indirectement responsable de nombreux décès en France, à cause des effets néfastes sur la santé à long terme des particules fines présentes dans l’air.


À lire sur le même sujet

LCI (10/11/2020) : Confinement : la pollution de l’air a bien moins diminué qu’au printemps

Laisser un commentaire