Le télétravail mélange vie privée et vie professionnelle

Le Parlement européen souhaite renforcer le « droit à la déconnexion ».


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Pour lutter contre la pandémie de covid-19, le gouvernement français recommande fortement le télétravail, pour tous ceux dont le métier le permet. Ces nouvelles conditions de travail limitent les contaminations, et ont l’avantage de rendre la vie professionnelle plus flexible, notamment en termes d’horaires. Mais elles ont aussi tendance à brouiller les limites entre vie privée et temps de travail : certains employés se retrouvent face à leur écran plus longtemps qu’ils le devraient, et se rendent joignables par email ou téléphone à des horaires inhabituels, en soirée ou le week-end. D’après une enquête réalisée en avril 2020 par Eurofound [lien], 27 % des Européens en télétravail dépassent les heures de bureau. Pour éviter ces dérives, le Parlement européen souhaite que le « droit à la déconnexion » soit reconnu dans tous les pays de l’Union.

La France a été pionnière en la matière : depuis le 1er janvier 2017, ce « droit à la déconnexion » est inscrit dans la loi : toute entreprise de plus de 50 employés doit définir des règles, c’est-à-dire indiquer aux employés les horaires auxquels ils ne s’exposent à aucune sanction s’ils ne répondent pas aux sollicitations de l’entreprise.


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Ouest France (20/01/2021) : C’est quoi le droit à la déconnexion ? Le Parlement européen veut mieux protéger les salariés

France Info (31/01/2021) : C’est mon affaire. Quels sont mes droits en matière de déconnexion ?

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